Cette année, notre dossier en matière de formation/carrière vous présente 12 personnes qui ont fait de leur rêve une réalité et un travail passionnant. Que vous soyez comme Paul Caban, devenu pilote de 777, ou encore comme Émilie Lacombe dont les aspirations l’ont amenée à devenir répartitrice de vol, il y a un chemin à suivre qui demande des efforts, mais qui en fin de compte mène à une carrière des plus passionnantes.

Tous les intervenants dont vous lirez l’histoire ont accepté avec grand plaisir de parler avec notre journaliste et de raconter leur histoire. Je pense qu’à la lecture de ces articles, plusieurs de nos lecteurs seront tentés par une de ces carrières. Certaines d’entre elles nécessitent une formation qui ne prend que quelques mois, comme celles de répartiteur de vol et de régulateur de circulation aérienne. Par contre, d’autres, comme celle qu’a suivie Paul Caban, s’échelonnent sur plusieurs années, passant de l’avion ne pouvant transporter que quelques passagers à un avion de plus de 300 places.

Souvent, le candidat ne contrôle pas entièrement sa destinée. La carrière des pilotes est souvent dictée par les cycles économiques. Il peut se passer parfois quelques années pendant lesquelles les compagnies aériennes embauchent très peu de canditats, mais il y a aussi des périodes où cela se fait massivement. Il semble qu’actuellement nous sommes dans une période où la demande est forte, et ce, pour plusieurs années à venir. Avec l’ouverture des marchés asiatiques, la demande de pilotes est sur une lancée importante à condition que les candidats soient désireux de travailler sur d’autres continents.

Peu importe la carrière que vous désirez embrasser, il est important de débuter jeune et démontrer tout le sérieux que cela requiert. Il n’y a qu’un chemin qui même au succès! Paul Caban voir le monde et son histoire

 

Alain Richard Pilote Air inuit

Jimmy Payeur vinci aviation

Carl Villeneuve Combattant des flammes

Martin Hivon CL-41 Tutor

Alain Lecot pilote

Martin Hivon, Émotions fortes

Stéphanie Moreau, CQFA

AEC Pilotage Professionnel

AEC Pilotage professionnel d’aéronefs; programme intégré ATP(A)

Trois diplômes pour le prix d’un!

 Quand deux leaders dans leurs domaines respectifs décident d’unir leurs forces sur un projet particulier, les chances sont bonnes que le résultat sorte de l’ordinaire! C’est le cas de l’attestation d’études collégiales Pilotage professionnel d’aéronefs; programme intégré ATP(A), proposée conjointement par le Collège Laflèche de Trois-Rivières et l’Académie de l’air Cargair ltée.

 « L’attestation en pilotage professionnel d’aéronefs a été développée en partenariat avec la plus grande école de pilotage privée au Québec, débute Geneviève Leprohon, agente de développement au Collège Laflèche. Elle permet à son détenteur d’exercer la profession de pilote professionnel d’avion, car elle mène à l’obtention d’une licence intégrée ATP(A), émise par Transports Canada et reconnue internationalement, soit une licence de pilote professionnel avec la qualification multimoteur et l’annotation de vol aux instruments. Grâce à cette licence ATP(A), l’accumulation de 1500 heures de vol engendrera la délivrance automatique de la licence de pilote de ligne. »

 Au total, le programme comprend 795 heures de formation : 571 heures de formation en classe, 40 heures sur simulateur et 184 heures de vol, dont 50 sur multimoteur. « Ce dernier élément est non négligeable, car il facilite l’embauche de nos finissants, explique Josée Prud’homme, présidente de Cargair. En effet, plusieurs entreprises exigent que les pilotes avec lesquels ils travaillent aient atteint ce seuil minimal de 50 heures de vol sur avion bimoteur. Voilà qui démontre le souci que nous avons eu, en élaborant notre formation, de préparer le mieux possible nos élèves au marché du travail. »

 Autre gros avantage de cette AEC : en fonction des conditions météorologiques, il est possible de la compléter en 12 à 14 mois seulement; en comparaison, le DEC offert au Cégep de Chicoutimi exige trois ans d’études. « Nos élèves peuvent donc commencer à travailler deux ans plus tôt. Les avantages sont évidents, tant sur le plan financier que de l’expertise acquise. En effet, un jeune qui devient instructeur en terminant son AEC pourra en général cumuler près de 1000 heures de vol durant ces deux années. »

 Certes, ces élèves ne décrochent pas de DEC au terme de leur formation. Ils obtiennent en revanche ce que Josée Prud’homme appelle « la triple diplomation » : une attestation d’études collégiales du renommé Collège Laflèche, une licence de pilote émise par Transports Canada ainsi qu’un diplôme intégré ATP(A) de l’Académie Cargair. « Difficile d’en demander davantage pour des études dépassant à peine un an! »

 « La prochaine cohorte est prévue à l’automne 2015 à l’aéroport de Trois-Rivières », conclut Geneviève Leprohon.

Pour obtenir plus de détails : 819 378-1123 (poste 532) ou cfc.clafleche.qc.ca

Mathieu Boulianne, Spectral

ÉMAM

CAroline Héroux, Nav Canada

Émilie Lacombe Air Inuit